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Trouver sa voie ne signifie pas forcément trouver sa carrière

Comme vous avez dû surement le comprendre maintenant, ce dont à quoi je pense aspirer dans la vie c’est d’écrire. Écrire pour aider les gens avec ce blog ou bien les distraire de leur quotidien avec mes romans. Je ne vois pas bien d’autre ce que je peux faire comme carrière. Je ne me suis jamais considérée comme étant une carriériste, si un jour on me demande de choisir entre une vie « au bureau » à gagner beaucoup d’argent ou bien une vie à la maison à m’occuper de ma famille, le choix et vite fait. Je choisis la famille. Rien n’a plus d’importance à mes yeux que la famille.



Mais le fait est que nous devons gagner notre vie comme on dit et pour cela avoir un job qui permet de payer les factures. Lorsqu’on m’a demandé de choisir en terminale ce que je voulais faire, je n’en avais aucune idée. La seule chose que je voulais été de faire des études courtes. J’aimais écrire (mais pas lire), l’art (faire avec mes mains mais été terrifiée par les critiques), l’Histoire (mais pas la géographie), la psychologie mais je ne me voyais pas psychologue…

Je me voyais écrivaine, maman, et femme et rien d’autre. Choisir une profession n’a donc pas été chose facile. J’ai étudié un an le journalisme mais j’ai changé ensuite pour la psychologie pendant trois ans, puis l’éducation pour deux ans, me considérant et étant un peu trop sensible pour aider les autres sans me détruire moi. Je suis hypersensible et j’ai du mal à placer de la distance entre les problèmes des autres et moi. J’ai tellement envie de les aider, que je prends leurs émotions et ça me pèse. Enfin bref, j’ai donc décidé de changer encore une fois pour l’éducation. J’ai aimé ce que j’ai appris, mes stages… Je sais que j’aurais pu être une bonne enseignante ou même thérapeute avec le temps. Mais voilà, c’était du temps et de l’énergie que je ne voulais pas investir dans une profession qui ne me passionnait pas. Du temps et de l’énergie que je pouvais passer à faire ce qui me remplit de fierté et de joie, ce qui m’aide à aller mieux et à me sentir compétente. Écrire, dessiner, créer. Je voulais du temps et de l’énergie pour ça, pour que peut-être, en faire un jour une carrière et même si je n'en fais pas une carrière, ces "passions" / "passe-temps" sont importants pour moi et je ne laisserait pas le reste m'empêcher de les pratiquer. C'est trop important pour moi.





Je ne veux pas dire qu’il ne faut pas faire d’études. Elles m’ont beaucoup appris sur moi, sur le monde, sur des sujets très intéressants… mais j’ai décidé de gagner ma vie avec un « job alimentaire » le temps de monter mon projet, de pouvoir réaliser mon rêve. Il n’y a pas besoin d’avoir une grande et prestigieuse carrière pour être heureux(-se). Tout ce qu’il faut est savoir ce qui nous donne le sourire et concilier sa vie professionnelle avec cette (ces) passion(s) qui vous font vibrer.





Alors, quels sont-elles ? qu’est-ce qui vous fait vibrer ? qu’est-ce qui vous donne envie de vous lever le matin et vous rend fier ? Dites-moi, j’adorerais savoir.

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