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Quelles est la différence entre la peur du jugement et la peur de l’échec ?

C’est incroyable quand on y pense d’avoir peur de ne pas réussir. Je dis ça et pourtant, j’ai peur, et je sais que je ne suis pas la seule. En y pensant récemment et après quelques lectures et pas mal de réflexion, je me suis rendue compte que je ne n’avais pas peur de l’échec. Ce n’est pas de me tromper qui me fait le plus peur mais ce que les autres vont en dire. La manière dont ils vont me regarder. Regardez, si vous tombez chez vous, où personne ne peut vous voir, vous vous relevez et vous continuez vos activités parce que personne ne vous a vu. Mais en revanche, si vous trébuchez dans la rue, que vous sentez le regard des gens autour de vous, c’est à ce moment-là que vous vous sentirez honteux (-se). Trébucher, tomber, se faire mal, se tromper, commettre une erreur arrive à tout le monde au moins une fois dans sa vie… plusieurs fois en réalité… à tout le monde… pas d’exception. Réfléchissez un instant. Quand un enfant tombe comment réagiriez-vous ? Vous ne vous moqueriez pas de lui mais au contraire, vous le consolerez et vous le relèveriez. Vous y êtes. Ce comportement est celui que vous devez avoir envers vous. Nous pouvons être notre meilleur ami mais dans ce genre de situation, nous sommes notre pire ennemi. Vous avez besoin de cette même compassion et compréhension envers vous-même.


En soi, ce n’est pas l’échec qui nous terrifie réellement mais ce que les autres vont dire de nous s’ils nous voient nous tromper ou tomber. Alors qu’en vrai, ce n’est pas à eux de se relever. En plus, pour être franche, nous avons tendance à donner aux gens des intentions qu’ils n’ont pas. Peut-être qu’en vous voyant trébucher, ils se demandent comment ils pourraient vous aider, mais en vous voyant vous relever seuls, ils ont la preuve de votre force. Tomber, se tromper fait partie de la vie et personne ne peut l’empêcher. Et c’est aussi le meilleur moyen de grandir et d’apprendre. Lorsque vous tombez, et je le dis aussi pour moi, il faut se relever, se réconforter, se remotiver et repartir comme un enfant qui apprend à marcher. Il tombe mais se relève, et ça, il le fait des dizaines et des dizaines de fois.

« Je ne perds jamais, soit j’apprends, soit je grandis » Nelson Mandela

Je trouve personnellement qu’on parle trop d’échec comme une fin en soi alors qu’en vrai, ce n’est pas le cas. C’est le début. Je ne veux plus utiliser le terme « échec » parce qu’il est trop péjoratif de nos jours. Il suffit simplement de dire que nous nous sommes trompés. Se tromper sous-entend que nous pouvons nous améliorer, nous relever et recommencer en ayant appris la leçon de la raison de notre chute : la marche que nous n’avions pas vue, les connaissances qui nous manquent, les outils que nous n’avons pas encore, la patience qui nous fait parfois défaut… Ne laissons pas notre égo diriger nos pas. La confiance et la persistance même dans les moments difficiles doivent être notre moteur. Nous ne devons pas avoir peur de faire des erreurs parce que c’est l’unique moyen d’apprendre. Alors, allons-y, apprenons et soyons-en fier !


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